Pour des questions de coût, de plus en plus de personne désirent faire intervenir des personnes étrangères pour développer leur site (au moins pour la partie graphique). Quelques conseils dans cette vidéos pour ceux qui seraient tentés…
J’ai constaté que beaucoup de créateurs de sites confient la création de celui-ci à des sociétés offshores et cela est souvent la catastrophe. L’exemple, tiré d’un forum que je suis, est typique. Bien entendu, il est tout-à-fait possible de réussir à avoir un site WordPress de qualité en faisant appel à des sociétés basées à l’étranger où le prix de la main d’œuvre est moins élevée.
Mais, c’est comme pour une société basée en France, parfois, on tombe sur le mauvais prestataire et quand l’entreprise est à l’étranger, il n’y a guère de moyen de pression. Si, en plus, le cahier des charges se limite à des échanges oraux, voire des échanges de courriers électronique, le résultat peut rapidement devenir désastreux, ou, tout au moins, ne pas avancer.
Dans la vidéo, je cite une personne ayant passé un contrat avec une société à l’étranger, avec 6 heures de décalage horaire! C’est évidemment très difficile de travailler dans ces conditions et la livraison du site WordPress n’a toujours pas abouti après des mois. Autant dire que l’argent investi est perdu.
Donc, voici, avant de vous lancer quelques conseils simples.
Être propriétaire du nom de domaine
C’est sans doute le point de vigilance absolu: être propriétaire du nom de domaine. Quitte à l’acheter soi-même et à déléguer son utilisation (en particulier pour paramétrer le DNS). Bien que ce cela ne soit pas foncièrement évident puisque cela demande tout de même quelques connaissances techniques.
Cependant, dans le pire des cas, si le contrat est rompu avec le créateur du site, vous pourrez toujours acheter un nom de domaine proche de l’original (cela signifiera cependant de modifier plusieurs choses sur le site WordPress mais on part de l’idée que vous le prestataire refuse de livrer).
Choisir un prestataire convenable
Par expérience, le bon prestataire et celui qui comprend votre besoin et va remplir correctement le cahier des charges. Cela demande donc une entente sur plusieurs choses: le contenu, le type de graphique (peut-être opterez pour un site classique, aux allures baroques ou au style « art nouveau »?), et comment vous envisagez la navigation (je pense en particulier au tunnel de vente).
Donc, pour que cela fonctionne, il faut choisir, de préférence un prestataire dont la langue maternelle est la même que la vôtre. De manière à partager les même références culturelles (qui aideront à une compréhension plus rapide) et c’est pour cela que je propose d’utiliser les services d’un expatrié, de préférence.
Idem pour le fuseau horaire: vous ne pourrez pas travailler avec des personnes en Asie. Tout particulièrement la Chine ou le Japon ayant un décalage de 8 heures par rapport à la France. Idem pour le Canada. Cela reste compliqué. À moins de tomber avec des personnes qui modifie leurs habitudes de travail ou ont des horaires « décalés ».
C’est pourquoi, il vaut mieux privilégier des prestataires en Europe, voire en Inde (avec seulement 3h30 de décalage horaire, il est tout-à-fait possible de travailler avec eux).
Est-ce intéressant?
C’est bien là la question. Même si la différence de prix existe, est-ce qu’il ne vaut mieux pas privilégier la qualité. Bien entendu, vous ne l’obtiendrez pas forcément d’un prestataire local (c’est pourquoi mes conseils sont aussi valables pour des prestataires locaux) mais au moins, vous aurez le privilège de les rencontrer, voire de déjeuner avec eux. Parfois, une discussion informelle peut débloquer une situation compliquée.
Le prix pour la création d’une site vitrine WordPress va généralement varier de 500 à 1000 euros pour sa création (pour un prestataire français). Peut-être n’est-ce pas nécessaire de faire intervenir des développeurs offshore pour ce prix?
Différence entre « offshore » et « nearshore »
Initialement, les développements « offshore » désignaient les développements à l’étranger et, le plus souvent, en Inde. Le terme « nearshore » est apparu pour les développements à bas prix dans des pays plus proches (surtout en termes de fuseaux horaires) comme l’Espagne ou le Portugal. Le terme « nearshore » reste cependant assez peu employé hormis des spécialistes du secteur.